Dan Janis nous offre une mise à jour sur le Fonds de revenu mondial à rendement total.

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Au chapitre de la durée, nous anticipions une année en deux tons : au début, une durée probablement plus courte, et ensuite, une durée plus longue.

Au chapitre de la durée, nous anticipions une année en deux tons : au début, une durée probablement plus courte, et ensuite, une durée plus longue. Notre durée est actuellement de six ans. Personnellement, je crois que trois ou quatre points sont raisonnables. Pour commencer, nous croyons que le marché de l'emploi aux États-Unis ralentira. À mesure que nous en apprenons davantage sur les effets inflationnistes des tarifs, les investisseurs devraient s'attendre à une réduction de l'inflation. Nous constatons d'ailleurs la tendance baissière de l'inflation. Grâce à notre durée longue, nous pourrions tirer profit de taux plus bas.

Nous dénichons beaucoup d'opportunités sur les marchés émergents et étrangers. Débutons avec l'Europe. Nous croyons être en mesure de générer des gains sur la devise, ainsi qu'un certain revenu. Notre optimisme se justifie par deux éléments. Premièrement, l'économie européenne devrait rebondir. Et deuxièmement, ses dirigeants ont la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour stimuler la croissance économique à terme. Dirigeons-nous maintenant en Asie. Commençons par l'Australie. Nous aimons l'Australie pour sa proximité à la Chine, non seulement sur le plan géographique, mais aussi pour sa capacité à bénéficier des nouveaux vecteurs de croissance en Chine. Donc, l'Australie se démarque à deux égards selon nous. Premièrement, la plus-value potentielle de la devise face au huard, et ensuite, le revenu plus élevé, qui est probablement 1,5 % supérieur à celui des actifs canadiens. Sur les marchés émergents, analysons trois régions en particulier. L'Indonésie, un autre pays associé à la Chine, affiche des taux de rendement de presque 6 %.

Nous attachons une grande valeur à ce taux élevé. Ici encore, il existe un potentiel d'appréciation de la devise par rapport au dollar canadien. Voilà pourquoi nous aimons cette région. Passons maintenant à l'Amérique latine. Au Brésil, nous obtenons entre 11 et 14 % sur une obligation à court terme, à cinq ans. Nous bénéficions donc d'un bon portage, en plus d'un gain potentiel de la devise, pour un rendement total qui s'approche de 10 %, voire même plus. En ce qui concerne le Mexique, qui est étroitement lié aux États-Unis, un revenu d'environ 8 à 9 %, comparativement au Canada. Nous ne pouvons pas ignorer ces opportunités. En résumé, nous pouvons obtenir ce rendement et un potentiel de plus-value sur la devise. Nous croyons que l'univers des opportunités en Europe, en Asie et en Amérique latine peut générer un rendement additionnel et offrir un gain de change. En d'autres mots, un bon rendement total moyennant une volatilité moins élevée.

Pour le Canada, nous croyons que l'économie a touché le fond, en raison des réductions trop hâtives du taux directeur. Cet élément est désormais intégré au marché. La banque centrale peut soit maintenir le statu quo soit réduire d'un quart de point. Si l'activité économique s'améliore, on s'attend au statu quo. Si l'économie ralentit, elle pourrait agir. Je crois qu'une seule réduction, voire aucune, est probable. Au fil du temps, l'économie canadienne devrait reprendre son envol.